Afrin, le chant des oliviers
Sur une terre rouge ocre, dans des reliefs montagneux a perte de vue, les troncs rides des oliviers portent des rameaux de feuilles vert-argentées qui dansent dans le vent. Dans l'Afrin, la terre des kurdes, au nord d'Alep, les rivières coulent tranquillement descendant de la montagne turque. Les paysans besogneux travaillent leur terre et font chanter les cultures qui s'élèvent en actions de grâce vers leurs dieux mysterieux.
Avec Thomas et les amis de l'hôpital Fruchot: Blandine, Laure, Alonsaii et ses deux compatriotes d'Addis-Abeba, nous avons loue les services de Mustapha qui avec son minibus service nous a conduit sur les routes parfois chaotiques de l'Afrin.
Nous gardons en souvenir, les négociations avec un restaurateur d'Izaat qui portait le revolver a la ceinture (Je lui ai demande s'il était le shérif du village!), les paysages arboricoles, la découverte des ruines de la place forte selleucide de Cyrrus, la baignade dans le lac de retenu d'eau près de Nabi Houri et la joie de nos trois amies éthiopiennes qui n'ont que rarement l'occasion de sortir de leur quotidien de labeur.